Dans son édition de 13h30 du 24 février 2022, Top Congo, une grande chaine de radio congolaise, annonçait, d’après les propos du patron de l’ANR que l’audition de François BEYAKASONGA, conseiller spécial du Président TSHISEKEDI, touchait à sa fin et qu’il pourra sortir ce samedi en homme libre.
Le Collectif Free François BEYA KASONGA s’étonne d’une telle annonce. Dans son poste du 23 février 2022, intitulé « Affaire #Beya – Les services de renseignements au cœur d’une arrestation bâtie sur des sables mouvants », il confirmait l’absence d’audition de ce dernier jusqu’à ce jour.
Faudrait-il interpréter cette annonce sur Top Congo comme une réponse à notre dernière communication ? L’ANR, empêtréedans ce dossier, n’hésiterait-elle pas à faire fuiter, à une heure de grande écoute, une fausse information par le canal d’un média sérieux ? Etait-ce peut-être une manière de noyer le poisson et faire diversion en raison de la réunion d’évaluation de l’accord-cadre d’Addis-Abeba en présence des dirigeants de la sous-région, de l’ONU et de l’UA ?
Le Collectif s’interroge sur le mobile d’une telle démarche qui sème volontairement la confusion. On peut sérieusement se demander si Top Congo s’est assurée de la fiabilité de cette information avant de la diffuser. (D’autant plus que le rôle d’un journaliste est de recueillir, de traiter et enfin de diffuser une information.) Visiblement non, vu que quelques heures plus tard, à 17h20 exactement, elle publie sur son site un démenti de sa propre information « François Beya est toujours en audition à l’ANR ».
Quel revirement spectaculaire de Top Congo qui a pourtant habitué ses auditeurs à plus de sérieux dans la couverture d’une actualité.
A cet égard, le Collectif Free François BEYA KASONGAdéplore qu’à l’instar de l’ANR et de Georges KAPIAMBA, Top Congo ait mordu à l’hameçon du mensonge qui entoure l’Affaire #BEYA.
Cela est d’autant plus inadmissible qu’il y a un citoyen, un père de famille qui se retrouve injustement privé de liberté et exposé au risque de torture et de traitements dégradants de la part des services de sécurité, qui sont régulièrement indexés pour les violations de droits de l’Homme dans leurs lieux de détention tenus secrets.
Top Congo doit prendre la mesure du risque qu’elle fait courir à François BEYA KASONGA en diffusant des fausses informations sur son dossier. Elle ne peut se contenter de plates excuses, se cachant derrière une absence de recul nécessaire indispensable avant toute diffusion.
C’est inquiétant de lire ça de la part d’un grand média. Il devrait d’ailleurs permettre à la famille de l’intéressé de s’exprimer sur ses ondes pour donner sa version des faits. C’est à tout le minimum que la direction de Top Congo devrait faire, en sus de ses excuses !
Sur ce, le Collectif Free François BEYA KASONGA invite Top Congo à plus de rigueur dans la diffusion des informations sur l’Affaire BEYA. Il y va de la survie de François BEYA KASONGA, victime d’une guerre au sein du palais présidentiel et devenu prisonnier politique du régime en place.
Fait à Kinshasa, le 25 février 2022
Le Collectif Free François BEYA KASONGA
FREE FRANCOIS BEYA KASONGA 
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